FCF France
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Visite de l'association La Réserve au carnaval de Dunkerque

SPM

25/05/2023

L’association Saint-Pierraise La Réserve, adhérente à la FCF France depuis 2019, est venue fêter ses 20 ans avec la FCF Hauts de France à l’occasion du célèbre carnaval de Dunkerque. Une rencontre exceptionnelle qui nous montre, encore une fois, la richesse de notre réseau FCF France ! Ludovic Bouget, vice-président, nous raconte cette folle expérience à la découverte des festivités flamandes !

Comment est né ce projet ?
Le projet DUNKERQUE est né à mon retour du 55e Congrès FCF France, qui avait lieu à la Guadeloupe. La rencontre avec la Bande des Veint’ches avait été trop belle pour ne pas essayer de se revoir. Un projet fou, certes, mais un projet réalisable tant qu’il s’agit de notre association. On en a vu d’autres… Et puis 20 ans, mine de rien, ça se fête ! Les mois passent, on parle de temps en temps de notre projet, mais La Covid fait son apparition. 2020, 2021, 2022 : Carnaval de Dunkerque annulé. Ce n’est que partie remise d’autant plus qu’entre-temps notre association accueille de nouveaux membres dans le cadre de son nouvel évènement, le Festival Jambon Beurre. Certains adhèrent aussitôt au projet DUNKERQUE, qui aura finalement lieu en 2023.

Quels souvenirs gardez-vous de votre séjour et des festivités du pays dunkerquois ?
En 2019, j’avais quitté des amis, en 2023 nous avons découvert une nouvelle famille. Les mots ne seront jamais assez forts pour exprimer ce que nous avons ressenti là-bas. Il n’y a pas autant d’étoiles dans le ciel qu’il y en avait dans nos yeux. 80 000 personnes à se bousculer pour attraper des harengs sans qu’aucun incident ne soit à déplorer. La gentillesse d’une population dont on avait l’impression de connaître chaque membre depuis des années. Il n’y a pas à dire, le Carnaval, ils l’ont dans le sang ! Dès le plus jeune âge, les chansons du Carnaval sont enseignées aux enfants. Là-bas, à 10 ans, on ne connait pas encore De Gaule, mais tout le monde connaît Jean Bart. D’ailleurs, qui n’a pas de frisson lorsque les chants retentissent en son nom durant les rigodons ou chahuts ? Il ne nous a pas fallu 10 jours pour apprendre « SALUT À CÔ-PINARD ». Le Carnaval, il doit se vivre ; les gens en sont fiers et il y a de quoi ! J’ai ce souvenir de ce 12 juillet 1998 où tout un peuple fêtait ses champions du monde dans une harmonie parfaite. Ici, à Dunkerque, nous étions champions du monde tous les jours. Nous avions tous une pensée pour notre président qui n’avait pas pu faire le voyage avec nous pour raison personnelle. Et ben là encore, tous les satellites étaient alignés. Quel plaisir de l’apercevoir le samedi 25 au gîte ! On en a eu des surprises, mais celle-là était de taille !
C’est avec le cœur serré que nous nous sommes dits au revoir, à une prochaine, à bientôt… nous ne trouvions plus les mots, mais l’idée de se revoir a commencé à germer sur les derniers jours, cette fois-ci sur notre petit Archipel. La pression sera énorme, mais bien inférieure à l’envie de se retrouver.

La réserve